Opera di Rutali

Forum permanent ouvert à toutes les personnes qui aiment le village de Rutali (Hte Corse) et qui s'interessent à son passé, sa préservation, sa vie et son développement. (A visiter regulierement: mises à jour fréquentes)

mardi, juin 14, 2005

Dumani è San Vitu


San Vitu
Originally uploaded by U Cuccu.
Petit rappel d'histoire religieuse, avec sa part de légende et de merveilleux:
"Vitus était un enfant de 12 ans, fils d'un noble sicilien, vivant à la fin du troisième siècle de notre ère, sous l'empereur Diocletien.
Il s'était converti à la nouvelle religion, sous l'influence de son précepteur Modeste, à l'insu de son père. Lorsqu'il commencât à faire des miracles son père usat de tous les moyens pour le faire revenir à l'adoration des idoles officielles. L'empereur Diocletien, lui-même, le fit venir à Rome pour guérir son fils, ce que Vitus fît. Malgré cela Diocletien voulut l'obliger à abjurer sa foi. Il le fit d'abord jeter en prison, mais ses fers tomberent, on le jeta dans une fournaise, il en sortit indemne, on le jeta en pature à un lion affamé mais Vitus le calma. L'empereur dut renoncer.
Pour finir un ange le délivra et peu après il rendit son âme au seigneur, en compagnie de Modeste et de Crescence, sa nourrice, qui l'avait suivi partout."

9 Comments:

  • At 4:40 PM, Anonymous Anonyme said…

    Merveilleuse histoire en effet. Qu’y trouve-t-on, sans trop s’étendre sur des concepts philosophiques, que comme récemment en Italie dès lors que ça ne sert pas ses interêts l’Eglise prône la désobéissance. Quid de la famille dans cette histoire ? où en est-on du précepte tu honoreras ton père et ta mère ? Aurait-on la même réaction de prime abord due à notre conditionnement judeo-chretien, si Modeste avait été un Imam ? Passons les miracles sous silence qui au final ne sont que des arguties litéraires pour rendre l’empereur réellement antipathique.

    Que penser de l’antagonisme « L'empereur dut renoncer» et « Pour finir un ange le délivra et peu après il rendit son âme au seigneur » ? L ‘empereur dut renoncer : on peut penser que les tourments du pauvre enfant finirent, que quelqu’un l’a délivré de sa prison bravo ! Mais alors pourquoi, une fois libre, Dieu le fait-il mourir ? Lui (Dieu) qui précédement à tout fait pour lui éviter la mort et le néant ?
    Personne n’oserait penser que c’est simplement pour montrer qu’il (Dieu) est le plus fort, non bien sur, car si c’était le cas, ce serait l’apologie du cynisme et de la manipulation.

    Pauvre gosse !
    Pauvre père ! Est-il devenu chrétien ? Comment peut-on penser qu’il ait pu accepter ça ?

    Même si, macabre, cette « histoire » est le ciment de notre village que la légende dure longtemps que la fête qui en découle soit gaie, réussie, et pleine de fraternité et que notre communauté continue à vivre dans la bonne entente qui est la sienne malgré les quelques aléas de la vie.

    Dommage que ce soit un jour de semaine mais, dimanche, réuni à l’appéro nous auront tous ensemble une pensée pour lui et pour notre village.

    Lampe-au-neon Pelle-a-tarte.

     
  • At 12:23 AM, Anonymous Anonyme said…

    Qu'est-ce que c'est que ce delire?

     
  • At 10:37 PM, Anonymous Anonyme said…

    Quel délire? lisez bien et vous comprendrez aisément.

     
  • At 7:08 AM, Anonymous Anonyme said…

    SAINT VITUS ET SAINT MODESTE *


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    Vitus est ainsi nommé de vie : or, saint Augustin dans son livre de la Cité de Dieu ** distingue trois genres de vie, savoir une vie d'action, ce qui se rapporte à la vie active; une vie de loisir, ce qui se rapporte au loisir spirituel de la vie contemplative, et une troisième, composée des deux autres. Et ces trois genres de vie résidèrent en saint Vitus. Ou bien Vitus vient de vertu, vertueux.

    Modeste, qui se tient dans un milieu, savoir, le milieu de la vertu. Chaque vertu tient le milieu entre deux vices qui l’entourent comme deux extrêmes. Car la prudence a pour extrêmes la ruse et la sottise; les extrêmes de la tempérance sont l’accomplissement des désirs de la chair et toute espèce d'affliction qu'on s'impose; les extrêmes de la grandeur d'âme sont la pusillanimité et la témérité ; la justice a pour extrêmes la cruauté et l’indulgence.



    Vitus, enfant distingué et fidèle, souffrit le martyre en Sicile, à l’âge de douze ans. Il était souvent frappé par son père pour mépriser les idoles et pour ne vouloir pas les adorer. Le Préfet Valérien, informé de cela, fit venir l’enfant qu'il fit battre de verges, parce qu'il refusait de sacrifier aux idoles. Mais aussitôt les bras des bourreaux et la main du préfet se séchèrent. Et ce dernier s'écria : « Malheur à moi ! car j'ai perdu l’usage de ma main. » Vitus lui dit: « Que tes dieux viennent te guérir, s'ils le peuvent. » Valérien lui répondit : « Est-ce que tu ne le pourrais pas ? » « Je le puis, reprit Vitus, au nom de mon Seigneur. » Alors

    * Martyrologe d'Adon.

    ** Lib. XIX, II, 19.



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    l’enfant se mit en prières et aussitôt le préfet fut guéri. Et celui-ci dit au père : « Corrige ton enfant, de peur qu'il ne périsse misérablement. » Alors le père ramena son enfant chez soi, et s'efforça de changer son coeur par la musique, par les jeux avec des jeunes filles et par toutes sortes de plaisirs. Or, comme il l’avait enfermé dans une chambre, il en sortit un parfum d'une odeur admirable qui embauma son père et toute sa famille. Alors le père, regardant par la porte, vit sept anges debout autour de l’enfant: «Les dieux, dit-il, sont venus dans ma maison », aussitôt il fut frappé de cécité. Aux cris qu'il poussa, toute la ville de Lucana fut en émoi, au point, que Valérien accourut et demanda au père de Vitus quel malheur lui était survenu. « J'ai vu, lui répondit-il, des dieux de feu, et je n'ai pu supporter l’éclat de leur visage. » Alors on le conduit au temple de Jupiter, et pour recouvrer la vue il promet un taureau avec des cornes dorées: mais comme il n'obtenait rien, il pria son fils de le guérir; et par ses prières, il recouvra la vue. Or, cette merveille elle-même ne lui ouvrait pas les yeux à la foi, mais au contraire il pensait à tuer son fils; un ange du Seigneur apparut alors à Modeste, son précepteur, et lui ordonna de monter à bord d'un navire pour conduire l’enfant dans un pays étranger. Il le fit; un aigle leur apportait là leur nourriture, et ils opéraient beaucoup de miracles. Sur ces entrefaites, le fils de l’empereur Dioclétien est saisi par le démon qui déclare ne point sortir si Vitus de Lucana ne vient. On cherche Vitus, et quand on l’eut trouvé, on le mène à l’empereur. Dioclétien lui dit: « Enfant, peux-tu (141) guérir mon fils ? » « Ce n'est pas moi, dit Vitus, mais le Seigneur. » Alors il impose les mains sur le possédé et à l’instant le démon s'enfuit. Et Dioclétien lui dit « Enfant, veille à tes intérêts et sacrifie aux dieux, pour ne pas mourir de malemort. » Comme Vitus refusait de le faire, il fut jeté en prison avec Modeste. Les fers dont on les avait garrottés tombèrent et le cachot fut éclairé par une immense lumière : cela fut rapporté à l’empereur, qui fit sortir et jeter le saint dans une fournaise ardente, mais il s'en retira intact. Alors on lâche, pour le dévorer, un lion furieux, qui fut adouci par la foi de l’enfant. Enfin on l’attacha sur le chevalet avec Modeste et Crescence, sa nourrice, qui l’avait constamment suivi. Mais soudain l’air se trouble, la terre tremble, les tonnerres grondent, les temples des idoles s'écroulent et écrasent beaucoup de personnes ; l’empereur lui-même est effrayé ; il fuit en se frappant avec les poings et dit : « Malheur à moi ! puisque je suis vaincu par un seul enfant. » Quant aux martyrs, un ange les délia aussitôt, et ils se trouvèrent sur les bords d'un fleuve, où après s'être arrêtés quelque temps et avoir prié, ils rendirent leur âme au Seigneur.

    Leurs corps gardés par des aigles furent trouvés par une illustre matrone nommée Florence à laquelle saint Vitus en fit la révélation. Elle les prit et les. ensevelit avec honneur. Ils souffrirent sous Dioclétien qui commença à régner vers l’an du Seigneur 287.


    F. o];-))).

     
  • At 1:10 AM, Anonymous Anonyme said…

    On pourrait disserter à l’envie sur cette terrible histoire, et même à la limite y relever les multiples invraissemblances, mais je n’en vois vraiment pas l’interêt d’autant plus que la morale de cette histoire est difficile à cerner.

    Cependant elle m’inspire deux choses

    une remarque
    Que Vitus aurait pu attendre un peu car Constantin décreta la liberté de culte par l’édit de Mediolanum (Milan) en 331 et de ce fait la « secte » chretienne y trouvait la liberté d’exister au même titre que les autres sectes du moment. Mais ça, c’est la faute à pas de chance. (un esprit chagrin aurait pu dire que Dieu le miséricordieux qui par nature sait toutes choses aurait pu lui souffler à l’oreille …..Mais ça c’est une autre histoire).

    Une citation (qui évidemment vaut ce quelle vaut).

    La « notion de Dieu » a été inventée comme antithèse de la vie[.]En elle se résume, en une unité épouvantable tout ce qui est nuisible, vénéneux, calmoniateur, toute haine de la vie. La notion d’ « au-delà », de « monde vrai » n’a été inventé que pour déprécier le seul monde qu’il y ait [.] pour ne plus conserver à notre réalité terrestre aucun but, aucune raison aucune tâche ! La notion d’ «âme » d’ «esprit » et en fin de compte même d’ « âme immortelle», a été inventée pour mépriser le corps, le rendre malade « sacré »[..] pour apporter à toutes les choses qui méritent le sérieux dans la vie ( la santé, l´alimentation, le logement, la propreté, l’intellect….etc ), la plus épouvantable insouciance ! Au lieu de la santé, le « salut de l’âme ». Je veux dire une folie circulaire qui va, des convulsions de la pénitence à l’hystérie de la rédemption ! La notion de « péché » a été inventée en même temps que l’instrument de torure qui la complète, et la notion de « libre arbitre », pour brouiller les instincts, pour faire de la méfiance à l’egard de ses instincts une seconde nature.
    Nietzsche, ECCE HOMO, pourquoi je suis un destin,§8.

    Ceci, bien entendu, n’est qu’une manière personnelle de voir les choses, libre à chacun de croire et penser ce qu’il veut.

    Un seul mot d’ordre Tolérance

    Merci de m’avoir lu jusqu'au bout à dimanche

    Lampe-au-neon Pelle-a-tarte

     
  • At 5:34 PM, Anonymous Anonyme said…

    saint vitus et modeste :
    http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome02/083.htm

    c'était plus simple de mettre ça ou de citer vos sources..mais dans internet il y a aussi les fables de La fontaine... sourire

     
  • At 9:49 PM, Anonymous Anonyme said…

    Je ne pense pas que Lampe à neon Pelle à tarte ait des sources particulières ;il s'agit vraisemblablement d'un fin connaisseur et il est du genre philosophe et de plus très tolérant.C'est très bien.

     
  • At 10:22 PM, Anonymous Anonyme said…

    Puisque je vois que certains philosophent, je philosophierai aussi avec eux en parlant de ce cher Aristote, Maître à penser de l'Eglise de Moyen-Age qui fit tant de Martyres à son tour. Souvent les discussions écclésiastiques se terminaient par "Aristote l'a dit!" et cela empêchait toute autre discussion. C'est à l'origine de l'Intolérance (cf. Voltaire), la chose du monde la mieux partagée en France.

    Alors un peu de source ; http//fr.wikipedia.org/wiki/
    principe_du_tiers_exclu


    "Le principe du tiers exclu... exprime que si deux propositions sont contradictoires, l'une est vraie et l'autre fausse."

    Ceci justifie tous les Martyres, il ne peut y avoir de troisième voix, celle de la Tolérance.

    Malheureusement pour nous, c'est Aristote qui l'a emporté et non Platon qui contestait ce principe.

    Comme toujours, les jeunes en savent plus que les vieux! Incorrigible humanité!

    F. o];-))).

     
  • At 12:07 AM, Anonymous Anonyme said…

    Cela devient très intéressant;continuez!!

     

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