La neige inspire.
Bloqués à la maison, confrontés a eux-mêmes, nos bloggeurs se laissent aller à cette douce occupation, ils versifient.
Voici ce que ça donne:
RAMMENTU
Fiore seccu
Scurdatu ind'un libru
Chi ghjera u tò culore
D'avetti cusi raccoltu ?
Fiore d'eri, di rammentu,
Ti sveghju di lu to sònnu
E ùn aghju rimmorsu.
Sentu lu to parfumu
In le parolle d'un poema
Soffiu li to petali
ùn mummentu di lu mo amù...
E mi basta di tè
Un tempu quì presente.
Ghianpa
Ah, comme la neige a neigé !
Ma vie est un jardin de givre.
Ah, comme la neige a neigé !
Qu'est-ce que le spasme de vivre,
Ô la douleur que j'ai, que j'ai !
Tous les étangs gisent gelés,
mon âme est noire: où vis-je, où vais-je ?
Tous les espoirs gisent gelés.
Je suis la nouvelle Norvège
d'où les blonds ciels s'en sont allés.
Pleurez, oiseaux de Fevrier,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez, oiseaux de Fevrier,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses
Aux branches de genévrier.
Ah, comme la neige a neigé!
Ma vie est un jardin de givre.
Ah, comme la neige a neigé!
Qu'est ce que le spasme de vivre
A tout l'ennui que j'ai, que j'ai ...
E.N
"Un jour neigeux de mélancolie au village"
Vous avouerais-je que ce dernier poête anonyme m'inquiète,
c'est noir, très noir... Eh l'ami, reprends-toi, les beaux jours ne sont plus très loin maintenant. Hauts les coeurs !